Le développement oculaire chez l’enfant

Yeux bébé

Comment se développe la vue de l'enfant?

Dès la naissance, l'enfant découvre son nouvel univers à l'aide de ses yeux. En effet, 80% de l'apprentissage d'un enfant se fait avec la vue. Mais ceux-ci doivent se développer et c'est un processus qui se déroule durant toute la petite enfance.

  • nouveau-né: bébé voit en noir et blanc sur une très courte distance et sa vision est de 20/400
  • 1 mois: bébé commence à voir les visages et sa vue demeure en noir et blanc
  • 2-3 mois: bébé commence à voir les couleurs et peut suivre les objets qui se déplacent lentement. Il commence l'utilisation de la vision binoculaire, ce qui lui permet l'utilisation de ses deux yeux de façon synchronisée.
  • 4-5 mois: bébé commence à voir un peu plus loin et commence à se reconnaître dans le miroir. Il commence à développer sa vision en 3 dimensions
  • 6-7 mois: bébé voit de plus en plus loin. Chaque œil est devenu mature, comme on peut le voir chez l'adulte mais il reste à développer la communication entre les deux yeux.
  • 7-11 mois: bébé augmente sa capacité d’accommodation avec les petits objets et commence à faire "coucou".
  • 11-12 mois: bébé va être capable de suivre les objets qui bougent plus rapidement et a une meilleure capacité de focus
  • 12-14 mois: bébé commence à identifier la forme des objets
  • 18-24 mois: bébé commence à utiliser les objets selon leur fonction (ex: un crayon pour dessiner)
  • 48-72 mois: bébé à une meilleure coordination entre ses mains et ses yeux. Il veut commencer à lire

 

Quand consulter?

Sur le site de l'ordre des optométristes du Québec, on mentionne qu'à l'âge scolaire, 1 enfant sur 4 présentes des problèmes visuels.

Voici quelques signes à observer chez votre enfant qui pourrait croire à un problème visuel

  • L'enfant cligne souvent des yeux, plisse le front ou se frotte les yeux
  • L'enfant est sensible à la lumière et ses yeux larmoient beaucoup
  • L'enfant va se cacher un œil pour bien voir et peut fixer un point en se tournant la tête
  • L'enfant a tendance à souvent se cogner et à de la difficulté à s’orienter
  • Il peut sembler avoir un œil qui dévie

Quelques recommandations pour aider le développement oculaire de votre enfant

Tout d'abord, lorsque votre enfant écoute la télévision, celui-ci devrait être en position assise et être à une distance d'au moins deux mètres de l'écran.

Pour l'utilisation de l'ordinateur, la distance devrait être de 55 à 65 cm selon le format de l'écran.

Lorsque votre enfant fait une activité telle que le bricolage, la lecture ou un casse-tête, ses yeux devraient se situer à environ 30 à 40 cm de ce qu'il est en train d'effectuer. C'est environ la distance entre le coude et la 2e phalange du majeur. N'oubliez pas que, comme pour plusieurs choses de la vie, c'est l'abus qui peut être nocive. Une activité effectuée sur une trop grande période sans pause peut créer un stress et une fatigue pour l’œil. Assurez-vous que votre enfant prenne de petites pauses d'environ 20 secondes à chaque 20 min et qu'il regarde au loin pour équilibrer sa vision.

Naturellement, il est important de limiter l'utilisation de l'ordinateur ou de la tablette et de fournir un éclairage ambiant adéquat, ce qui fera moins forcer les yeux. Les recommandations suggèrent qu'en enfant ne devrait pas utiliser les écrans d'ordinateurs ou de tablettes avant l'âge de 2 ans car cela affecte le développement de leur vision sur une longue distance.

 

Pour toutes questions, consultez un optométriste qui pourra bien évaluer la vision de votre enfant.

Source:

  • notes de cours - cours de pédiatrie CEO 2016
  • www.ooq.org

Comment se déroule la séance pour bébé ?

 

Plusieurs mamans (et surment des papas aussi 😉 ce font recommander d’aller voir un ostéopathe après la naissance de bébé. Mais pourquoi ?

La fin de grossesse de bébé et sa naissance sont des passages importants qui lui demande beaucoup d’adaptation. Dans les dernières semaines de gestion, il se retrouve de plus en plus à l’étroit dans sa petite bulle et malgré qu’il ne soit pas inconfortable, il va parfois se retrouver dans une position qui n’est pas l’idéal pour son cou, ses hanches, ses bras …

Lors de la naissance, vous comprendrez que le passage, qu’il soit vaginal ou par césarienne, est également une expérience en soi pour bébé ! Toutes les heures de travail, les contractions, la médication parfois qu’il faut donner à maman ont des répercussions sur lui. C’est pourquoi, après quelques jours de vie, il est bon de faire voir bébé en ostéo pour l’évaluer dans toute son ensemble et éviter les problèmes futurs.

On peut également voir vos petits cocos après quelques mois si vous remarquez quelques problèmes tels que les reflux gastriques, les torticolis qui souvent amène la plagiocéphalie, les coliques, les problèmes nocturnes, les otites ….

Faire voir votre bambin en ostéopathie à la naissance est un cadeau que vous lui offrez pour la vie car cela lui permet de mieux commencer sa petite vie et éviter l’apparition de différents problèmes dans les années futures

Mais il ne faut surtout pas négliger maman qui souvent se met de côté pour prendre soin de son chérubin. Plus vous serez en forme et sans contraintes physiques, plus vous serez apte à donner le meilleur de vous-même à votre petite progéniture ! Il est donc possible de combiner un traitement maman-bébé qui vous permettra de rester près de lui, sans le faire garder.

Petits conseils lors du traitement.

  • Si bébé est dû pour son boire, il n’y a aucun problème ! Il est même parfois plus facile de traiter bébé lorsqu’il est occuper à téter, au sein ou à la bouteille.
  • Vous pouvez lui apporter son jouet préféré pour qu’il ait quelque chose à s’occuper et souvent on l’utilise pour voir comment il se mobilise.
  • Mettez lui des vêtements facile à enlever car souvent nous devons le déshabiller pour observer certaines parties de son corps.

Ne vous gênez pas à nous téléphoner si vous avez des questions avant une séance. Il nous fera plaisir de répondre à vos questions.

Vidéo Le traitement chez le bébé

 

L’ostéopathie pour soulager le mal de dos ou le fameux lumbago

Voici un article qui mentionne les bienfaits de l’ostéopathie sur le soulagement des maux de dos, que votre condition soit aigu ou chronique. L’ostéopathe sera en mesure de déterminer la cause exact de vos douleurs en vous demandant plusieurs questions sur votre état de santé et vos antécédents pour bien établir le plan de traitement qui vous convient. Par la suite, l’ostéopathe sera en mesure d’évaluer approximativement le nombre de séance nécessaire et libérera les tensions ou blocages qui causent vos douleurs. Dans cet article, vous pourrez également lire une étude qui a été effectuée sur 455 personnes qui ont été en majorité soulagés par les traitements !

Bonne lecture

Karine

 

L’ostéopathie pour soulager le mal de dos ou le fameux lumbago

Article invité proposé par Nicolas. Selon les chiffres publiés par L’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (INPES), en 2004 : la lombalgie représente 9% des consultations médicale, classant ainsi, le mal de dos en seconde place des raisons de consultations médicales, en France.

La lombalgie désigne un Trouble Musculo-Squelettique (TMS) qui se manifeste par une douleur située dans le rachis lombaire, au bas du dos. La majorité des cas concerne une lombalgie commune, caractérisée par une douleur non accompagnée de signes d’infection et n’ayant pas d’effets sur l’organisme. La lombalgie commune résulte d’un facteur fonctionnel lié aux postures et aux mouvements : contraction musculaire, faux mouvement, fracture. On distingue la lombalgie commune aigüe et la lombalgie chronique. Cette dernière dénomme une douleur au dos qui persiste sur une durée excédent trois mois, dans certains cas, accompagnée d’une irradiation vers les membres inférieurs. La lombalgie aigüe dure entre un et trois mois.

Le lumbago, appelé communément « tour de reins » – bien que le mal n’atteigne pas ces organes – est une forme de lombalgie commune aigüe se manifestant par une douleur lombaire intense associée à un spasme musculaire très algique ainsi qu’un raidissement de la colonne vertébrale (lombaire).

 

L’ostéopathie pour soulager le lumbago

Une étude menée à Fort Worth, au sein du Osteopathic Research Center de l’Universty of North Texas et publiée en mars 2016, dans The Journal of the American Osteopathic Association, a permis de mettre en évidence les bienfaits de l’ostéopathie sur les personnes atteintes de lumbago.

 

La recherche a été entreprise auprès de 455 personnes, de 21 à 69 ans, présentant des cas de lombalgie. Les ostéopathes ont pratiqué des manipulations sur tous les patients, à raison de 6 séances étalées sur 8 semaines. Les résultats de cette étude, révèlent que parmi les 455 patients, les personnes victimes d’une lombalgie commune aigüe, dont le lumbago, ressentent une baisse de la douleur et du blocage de la colonne vertébrale, de l’ordre de 50%, un mois après les séances d’ostéopathie. Le constat est moins concluant auprès des patients atteints de lombalgie accompagnée de pathologies.

 

Le déroulement des séances d’ostéopathie

L’ostéopathe s’assure de l’absence de pathologie, avant toute manipulation. Dans le cas contraire, il ne s’agit pas d’une lombalgie commune aigüe. Le patient est immédiatement redirigé vers son médecin traitant.

Les soins ostéopathiques pour soulager le lumbago commence par une série de contrôles effectuée au niveau des jambes, du bassin, de l’abdomen, du dos, des cervicales jusqu’au crâne (bref de la tête au pied). Des contractions dans ces zones peuvent être la cause d’un lumbago. Les séances d’ostéopathie qui s’en suivent ont pour but d’atténuer les douleurs en libérant les tensions dans la région du rachis lombaire et en réduisant l’inflammation. L’ostéopathe travaille également sur les viscères, inconditionnellement liés au rachis lombaire.

 

http://www.bon-coin-sante.com/blog-sante-sans-prise-de-tete/traitement-de-la-douleur-et-des-causes/la-lombalgie-et-le-lumbago/

Le traitement de la commotion cérébrale en ostéopathie

J’ai participé à une formation que je voulais faire depuis longtemps : La normalisation des dynamique de l’encéphale et le traitement des séquelles des commotions cérébrales. On peut parfois retrouver des densités au niveau du cerveau que l’on va nommer  »Spasmes endocraniens ». Ces lésions vont apparaître suite à un traumatisme directe sur la tête (telle que la commotion cérébrale), un wiplash, un AVC ou autre choc (émotionnel). Les symptômes peuvent être des maux de tête, problème de concentration ou de mémoire, étourdissement, difficulté à gérer ses émotions …
Voici un petit article qui décrit justement comment l’ostéopathie intervient dans les cas de commotions cérébrales.
Il me fera plaisir de répondre à vos questions si vous vous sentez interpellés par le sujet !

Karine Lapointe 🙂

La commotion cérébrale: Comment l’ostéopathie peut vous aidez?

Il existe trois degrés de traumatisme crânio-cérébral (TCC). Le TCC léger est mieux connu sous le nom de commotion cérébrale. Les TCC modérés et sévères engendrent pour leur part des conséquences plus importantes.
Une commotion cérébrale est donc un traumatisme crânio-cérébral léger qui se produit lorsque le cerveau, contenu à l’intérieur du crâne, vient heurter le contenant osseux dans un mouvement de rotations ou de torsions.     Malheureusement, les dommages du cerveau sont rarement apparents radiologiquement.  La commotion peut se produire de deux façons : directe ou indirecte. Un coup porté à la tête, à la mâchoire ou au visage peut être la cause directe d’une commotion cérébrale. Une mise en échec contre la bande, un plaquage, une chute importante sur les fesses ou les genoux peut indirectement créer une commotion cérébrale par la force d’impact que cela peut engendrer sur le cerveau. Ces impacts nuisent au bon fonctionnement du cerveau en affectant les cellules cérébrales. Cela peut durer de quelques heures à plusieurs jours. Ces conséquences peuvent  perdurer de quelques heures à plusieurs jours.  Même si la plupart des symptômes se résorbent dans les 10 à 14 jours suivants l’impact, la commotion peut comporter des complications beaucoup plus importantes d’où l’importance de consulter un médecin lorsqu’on soupçonne une commotion cérébrale.

Les symptômes à rechercher lorsqu’on suspecte une commotion cérébrale

La commotion cérébrale n’engendre pas forcément de perte de conscience. Elle se caractérise par une altération de l’état de conscience.
Voici les signes et symptômes que peut provoquer la commotion cérébrale :
Signes physiques : Maux de tête, engourdissement au niveau du crâne et du corps, hypersensibilité à la lumière et aux bruits, vision brouillée ou doublée, étourdissement, nausées ou vomissements, fatigue ou somnolence, acouphènes (bruit dans les oreilles), perte d’équilibre ou mauvaise coordination.
Signes cognitifs : confusion, désorientation, problème de mémoire, d’attention ou de concentration, se sentir au ralenti, dans la brume ou sous le choc
Signes comportementaux ou émotionnels : irritabilité, sensation de frustration et d’impatience, émotions étranges ou inappropriées (rire, pleure, se fâcher sans raison).
*ATTENTION : les symptômes peuvent apparaître plusieurs heures suite au traumatisme et jusqu’à 7 jours plus tard.

Le traitement de la commotion cérébrale

Le temps requis à la guérison d’une commotion est au minimum d’une semaine et peut durer plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Si la personne est atteinte de plus d’une commotion, le délai peut être encore plus long. La perte de conscience n’est pas un facteur prédictif de la durée de la récupération.
Il  faut savoir que le repos constitue le traitement de base pour toute personne atteinte d’une commotion cérébrale. De ce fait, il est déconseillé de faire de l’exercice, regarder la télévision, jouer à des jeux vidéo, lire et faire des activités tant que les symptômes ne seront pas disparus. L’enfant ne devrait pas retourner à l’école si les symptômes s’accentuent. Il devrait reprendre graduellement le retour en classe lorsqu’il se sent mieux. Le retour à l’école, comme le retour au travail, doit évidemment précéder le retour au sport. Toute activité déclenchant les symptômes doit être évitée. Si une activité déclenche des symptômes, une journée complète de repos doit être prévue avant de réessayer cette même activité.

L’importance du travail interdisciplinaire

Lorsque des symptômes persistent suite à une commotion, des professionnels de la santé peuvent intervenir afin d’optimiser la progression de la guérison. En plus du médecin qui évalue, diagnostique et conseille le joueur tout au long de son rétablissement, d’autres professionnels peuvent intervenir dans traitement de la commotion cérébrale.
L’ostéopathe de libérera des structures lésées lors du traumatisme et afin de diminuer les symptômes persistants. Il s’assurera notamment de dégager le lieu où la force d’impact est entrée dans le corps. L’ostéopathe tiendra compte de la colonne vertébrale et ses méninges ainsi que du crâne et des membranes intracrâniennes. Ceci permettra de relancer la circulation sanguine, de créer un bon drainage crânien et une meilleure oxygénation du cerveau afin d’améliorer la neuroplasticité du cerveau. Une étude ostéopathique (Leslie, 2000) a démontré une diminution des symptômes du syndrome post-commotion tels que les maux de tête, les nausées et les vomissements, la perte de mémoire et les troubles de la vision. Pradier, en 2013, note aussi une réduction et de la sévérité des symptômes ainsi que du nombre de symptômes. En 2006, Richard observe une amélioration des symptômes neuropsychologiques suite aux traitements ostéopathiques. Finalement, un projet pilote (Sutter, 2010) évoque un effet positif sur les patients souffrants de syndrome vestibulaire suite à une commotion cérébrale.

D’autres professionnels peuvent intervenir dans le processus de guérison. Le physiothérapeute spécialisé peut intervenir pour sa part dans le cas de vertiges et  d’étourdissements. L’ergothérapeute peut orienter le retour au travail, à la reprise des devoirs et de l’école. Une évaluation cognitive, émotionnelle et comportementale peut être faite par un neuropsychologue. Finalement, le kinésiologue élaborera, en cas de besoin, le programme d’activation afin de reprendre l’activité physique graduellement et en toute sécurité.

Références:

  • Association des Traumatisés Cranio-Cérébraux de la Montérégie – www.atccmonteregie.qc.ca
  • Caron, J.G. Bloom, G.A. Johnston, M. Sabiston, C.M. (2013). Effect of multiple concussions on retired National
  • Hockey League Players.
  • Forget, G. (2015). Formation spasmes endocrâniens traumatiques
  • Leslie, L.A. (2000). The effect of osteopathic treatment in the multiple sequalae of symptoms of the post-concussion syndrome
  • Marshall, S. Bayley, M. McCullagh, S. Velikonja, D. Berrigan, L. (2012). Guide pratique clinique pour les lésions cérébrales traumatiques légères et les symptômes persistants.
  • Pradier, J. (2013). L’impact du traitement ostéopathique sur les symptômes et l’équilibre de l’athlète commotionné; un projet pilote.
  • Purcell, L.K. (2014). L’évaluation et la prise en charge des commotions cérébrales liées au sport.
  • Richard, G. (2006). Clinical study on the effect of osteopathic treatments performed on symptomatics concussed athlets as mesured by neuropschological testing.
  • Sutter, B. (2010) Effects of osteopathic treatment in the vestibular disturbed, concussed, athletic population : a pilote project

http://qualita.ca/indications-de-losteopathie/la-commotion-cerebrale-comment-losteopathie-peut-vous-aider/

Qu’es ce qu’on fait en ostéopathie ?

Qu’es ce qu’on fait en ostéopathie ?

On se fait souvent dire par nos patients:  » Je ne sais pas ce que tu me fais mais ça fait du bien! » Ce petit vidéo résume bien l’approche que nous avons en ostéopathie et quelle est notre vision du corps humain. L’ostéopathie se base sur une approche très globale du corps humain en établissant plusieurs liens entres les différentes structures du corps. Les manipulations effectuées sont douces et la majorité du temps sans douleur. La formation en ostéopathie nous amène à développer une palpation très précise qui nous permet de bien sentir les tissus qui se retrouvent dans nos mains. C’est pourquoi notre approche convient autant aux bébés, aux femmes enceintes, aux enfants et à l’adulte.

https://www.facebook.com/oosteo.fr/videos/1321411971268980/

L’ostéopathie et la fertilité

ostheopathie-booste-fertilitéQuand bébé se fait attendre et que les différents examens médicaux n’ont retrouvé aucune cause organique, l’ostéopathie peut donner un coup de pouce à la nature. Et aider ainsi des couples à devenir parents. Zoom sur l’intérêt de l’ostéopathie pour booster la fertilité.

Après trois ans d’attente et plusieurs stimulations ovariennes sans succès, Alexia, 37 ans, a pris rendez-vous avec un ostéopathe sur les conseils d’une amie.  « On m’avait juste dit que j’avais une très mauvaise ovulation. Je n’avais plus rien à perdre, alors j’ai essayé l’ostéopathie. Trois mois plus tard, après cinq séances, j’étais enceinte », raconte la jeune femme. Difficile d’imaginer comment des manipulations externes peuvent favoriser la fertilité. Pourtant, selon Anthony Metoudi, osthéopathe ce cas n’est pas une exception.  « Pour que la fécondation réussisse et que l’œuf s’implante dans la muqueuse utérine, il faut que tout l’organisme fonctionne harmonieusement, explique l’ostéopathe, formé aux troubles gynécologiques.  Un déséquilibre du bassin ou une tension de l’utérus peuvent perturber ce bon fonctionnement. »

L’OSTÉO ÉLIMINE LES TENSIONS ET LES BLOCAGES INTERNES

Après un long interrogatoire sur les antécédents médicaux et psychologiques, l’ostéopathe vérifie avec ses mains la mobilité de tout le corps, de chaque articulation. Il s’assure qu’il n’y a pas de tension au niveau des fascias (tissus conjonctifs enveloppant les organes, les muscles, les articulations, les os…) et que le sang comme la lymphe circulent librement.  « Je perçois les zones de blocage et de tension sur lesquelles je travaille ensuite par des techniques de palpation et de manipulation plus ou moins appuyées, jamais douloureuses. » Parfois, le praticien retrouve des tensions anciennes liées à un accident, des séquelles de chirurgie abdominale ou urinaire gênant la bonne irrigation des organes… Mais la fertilité ne dépend pas seulement de la sphère gynécologique. On travaille sur la structure osseuse, y compris le crâne, où sont situées des glandes endocrines (hypophyse et hypothalamus), produisant des hormones indispensables à la fertilité.

QUELQUES SEMAINES SONT NÉCESSAIRES

Par ses manipulations, l’ostéopathe restaure la mobilité des tissus et favorise la circulation sanguine dans les organes. Les informations envoyées au corps sont ensuite traitées par le cerveau. Mais cela va demander du temps : il faut compter au moins trois séances réparties sur une période de 5 à 6 semaines pour laisser à l’organisme le temps de se « reprogrammer ». Progressivement,  « la femme se sent mieux et les différents organes fonctionnent mieux, ce qui augmente les chances de fécondation », assure Anthony Metoudi, qui, si besoin, travaille en concertation avec le médecin et une psychologue spécialiste de l’infertilité.

En pratique

• Tous les ostéopathes ne sont pas formés à la prise en charge des troubles gynécologiques. Mieux vaut se renseigner d’abord auprès de son médecin, d’organismes professionnels* ou par le bouche à oreille.

https://www.topsante.com/maman-et-enfant/conception/tomber-enceinte/l-osteopathie-peut-booster-la-fertilite-613601

 

L’ostéopathie pour les troubles de la posture

L’ostéopathie pour les troubles de la posture.La phylogénèse de l’être humain (le passage d’une position quadrupède à une position bipède) a nécessité une adaptation importante du squelette de l’homme, notamment pour être en mesure de lutter correctement contre la force gravitationnelle. La posture est définie par Richard et Orsal (2007) comme l’agencement de différents segments corporels à un moment donné.  L’équilibre de la posture dépend de plusieurs systèmes : visuel, vestibulaire (l’oreille interne) et neuro-musculaire (les terminaisons nerveuses dans les ligaments, les tendons et les fascias, dont beaucoup au niveau du pied) (Richard et Orsal, 2007).

Il existe plusieurs pathologies de la posture qui sont catégorisées dans le domaine médicale et qui, selon le degré de gravité de celles-ci, pourraient même nécessiter une chirurgie. La plus connue est certainement la scoliose, qui est une déviation latérale de la colonne accompagnée d’une rotation des vertèbres. La maladie de Scheuermann, quant à elle, est caractérisée par une accentuation de la cyphose dorsale. Dans les deux cas cités ci-hauts, il peut y avoir des changements de formes des vertèbres (Association de la scoliose du Québec [ASQ], n.d.). Il existe aussi plusieurs autres troubles posturaux qui ne présentent pas de changements morphologiques des vertèbres et qui sont réversibles dans une certaine mesure. Dans un cas comme dans l’autre, l’ostéopathie peut être une approche de choix pour soulager les maux et améliorer la dynamique posturale du rachis (Vachon, 2007; Desmarais, 2009).

Qui plus est, les troubles de la posture s’installent progressivement et peuvent entrainer des tensions musculaires au cou et au dos, des maux de têtes, des douleurs aux épaules, aux poignets et aux mains, de la fatigue et même des troubles systémiques des sphères digestive, pulmonaire, cardiaque et neurologique (ASQ, n.d.).  Les troubles posturaux ont souvent plusieurs causes : des traumatismes physiques, des déviations congénitales et des mauvaises postures de travail, etc. En analysant la posture, le corps révèle souvent l’histoire de ces stress. Ces blessures laissent une empreinte que le corps doit adapter pendant plusieurs années. Éventuellement, l’accumulation de ces stress entrainera des troubles posturaux et des symptômes s’en suivront.

En ce sens, comme le dit le dicton : mieux vaut prévenir que guérir. Plus les troubles de posture sont pris en charge tôt, même avant l’apparition de douleurs, plus les chances d’évolution vers la douleur et des dysfonctions plus sévères seront faibles. À titre préventif, il peut être indiqué d’évaluer les bébés, les enfants et les adolescents pendant les phases de croissance afin de traiter au plus vite la moindre déviation du squelette ou les asymétries musculaires. Aussi, si vous observez chez vos proches une déviation de la tête vers le coté, une épaule plus élevée, une inégalité du bassin ou une asymétrie de l’ouverture des pieds, conseillez-leur une consultation en ostéopathie.  Durant l’évaluation de la posture, l’ostéopathe observe les courbures, évalue la mobilité des vertèbres – particulièrement des vertèbres pivots – puis analyse les adaptations musculaires, neurologiques et viscérales. Après une analyse de ce que le corps présente, une approche stratégique et des techniques appropriées seront utilisées pour aider le corps à retrouver un meilleur équilibre postural et une meilleure capacité d’adaptation dans la gravité. L’objectif du traitement ostéopathique est toujours de rétablir la mobilité des structures afin qu’elles puissent correctement accomplir leur tâche, qui dans ce cas, est de lutter contre la gravité. Conjointement au traitement ostéopathique,  des étirements et des exercices de renforcements spécifiques aideront à maintenir les gains et à les consolider.

Biographie :

  • Association de la scoliose du Québec. (n.d.). Brochure de l’association de la scoliose du Québec. Récupéré le 12 septembre 2016 de http://www.polymtl.ca/cigo-grdms/PDFs/ASQFrancais.pdf
  • Desmarais, M. (2009). Effet de la normalisation myofasciale ostéopathique des attaches fermes de la dure-mère rachidienne sur la posture. Mémoire de fin d’études en ostéopathie présenté au Collège d’Études Ostéopathiques de Montréal.
  • Kapandji, A. I. (2007). Physiologie articulaire, volume 3, 6e édition. Paris : Éditions Maloine.
  • Richard, D. et Orsal, D. (2007). Neurophysiologie – Organisation et fonctionnement du système nerveux, 3e édition. France : Éditions Dunod.
  • Vachon, A. (2007). La technique des trois diaphragmes et son influence sur l’analyse biomécanique de la posture. Mémoire de fin d’études en ostéopathie présenté au Collège d’Études Ostéopathiques de Montréal.

http://qualita.ca/exercices-et-conseils/losteopathie-pour-les-troubles-de-la-posture/

L’ostéopathie pour les troubles de la posture

Troubles de la posture

Les troubles de la posture

Votre travail ou vos activités vous amènes à aborder différentes postures qui ne sont pas toujours adéquates ou bien mal adaptées pour vous. En ostéopathie nous pouvons ré équilibrer certaines structures et dégager différents blocages qui vous empêchent de fonctionner à votre plein potentiel. Nous pouvons également vous conseiller dans l'ajustement de votre corps au quotidien pour avoir une bonne posture !

 

Pour en savoir plus, je vous invite à consulter cet article:

http://qualita.ca/exercices-et-conseils/losteopathie-pour-les-troubles-de-la-posture/

Pourquoi consulter en ostéopathie?

Pourquoi consulter en ostéopathie?

Comme premier article, je vous invite à lire le texte qu’a rédigé une amie que j’ai rencontré durant mon voyage au Pérou qui explique très bien comment l’ostéopathie peut vous aider lorsque vous souffrez de différents problèmes et comment comprendre la mécanique du corps. Découvrez pourquoi consulter en ostéopathie peut vous être que bénéfique!

Bonne lecture !

http://www.equanite.com/actualites/comment_l_osteopathie_peut_elle_vous_aider

 

Pourquoi consulter en ostéopathie?